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Le jardin des pensées
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4 janvier 2012

Christian Oster, Mon grand appartement

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Broché: 253 pages
Editeur : Les Editions de Minuit (8 mars 2007)
Collection : Double

Un homme nommé Gavarine perd sa serviette et par le fait même les clefs de son appartement (grand) et, peut-être, Anne, sa compagne. Ayant un rendez-vous à la piscine avec une ex, Marge, il y tombe raide amoureux d'une femme enceinte, décide qu'il vient de rencontrer l'amour de sa vie et s'impose sur-le-champ père du petit garçon à naître, lui qui rêvait d'une fille. En compagnie de Flore, sa nouvelle passion, il prend le train pour la province, copine avec le frère (Jean, guide dans un gouffre touristique), assiste à l'accouchement. C'est une fille. Il reste.

Mon grand appartement raconte l'histoire d'une errance. Celle qui pousse chacun, un jour, à bousculer son ordre établi, à fuir son intérieur au propre comme au figuré, à suivre un autre chemin en pensant que les coups du sort appellent toujours au changement. J'ai beaucoup aimé.

Christian Oster exerce divers métiers, dont surveillant dans un lycée puis vendeur dans une librairie, avant d’en être licencié. Au chômage, il se met à écrire des polars pour Fleuve noir mais au bout du troisième, l’inspiration commence à lui manquer Entre temps, il devient correcteur.Christian Oster écrit alors Volley-ball, l’histoire d’un homme qui veut se remettre à ce sport. Le livre sera publié chez Minuit en 1989. Il se forge un style et par sa seule écriture il bâtit des univers à la fois atypiques et quotidiens, singuliers et réalistes. Selon lui, dans ses livres, «on ne part pas en Amazonie : on est comme à la maison». Cette écriture sage lui vaut quelques critiques. On lui reproche trop de similitudes entre ses romans : personnages statiques, langue soignée et construction élaborée.Retournement de situation. Refusant d’être catalogué sous l’étiquette d’écrivain sérieux-ennuyeux, il écrit Loin d’Odile. Rapide, drôle, aérien, le livre est soutenu par la critique et lu par le public. La période austère est résolue, le nouveau style Oster fait son apparition, mélange de sérieux et d’ironie. Il reçoit le prix Médicis pour son septième roman Mon grand appartement (1999). L’ouvrage est considéré par la critique comme l’œuvre la plus aboutie de Christian Oster. Il se tourne ensuite vers la littérature enfantine. A propos de ses livres pour enfants, il dit : «C’est un espace de liberté, de création presque immédiate qui m’est (re)devenu, aujourd’hui, tout aussi nécessaire que le voyage au long cours en quoi consiste l’écriture d’un roman». 2001 : Une femme de ménage remporte un succès auprès de la critique et du public. 2002 : Sortie de son neuvième roman chez Minuit, Dans le train.

 

 

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